“Quand vous êtes-vous senti(e) bien pour la dernière fois ?” 

Pas un “ça va” par automatisme. 

Mais bien, vraiment. 

Un moment où le poids sur vos épaules semblait plus léger, où vous n’étiez pas en train de courir après le temps, les attentes, les échéances.

Ce genre de bien-être ne devrait pas être exceptionnel. Et pourtant, il l’est devenu pour beaucoup. Pris dans des rythmes effrénés, des environnements exigeants, des journées à rallonge, on s’habitue à fonctionner en mode “survie”, à avancer sans pause, à vivre sans s’écouter.

Et si cette simple question était un point de départ ?

Un petit signal pour vous inviter à faire le point, pour commencer à observer, avec bienveillance, comment vous allez vraiment.

À quand remonte la dernière fois où vous vous êtes vraiment senti(e) bien ? 

Ce n’est pas une question piège.
C’est une question douce, directe et parfois déroutante.
Parce que souvent, on ne sait plus.
Ou on n’ose pas vraiment y répondre.

Et si c’était le bon moment pour vous la poser ?

Et si c’était le bon moment pour vous la poser ?

Le piège de l’adaptation silencieuse

Avec le temps, on apprend à composer.
Avec le stress.
Avec la fatigue.
Avec le manque de sens, les journées qui s’enchaînent, les tensions qui s’installent.

On devient des experts de l’ajustement.
On serre les dents. On rationalise. On relativise.
“C’est pas si grave, d’autres ont pire.”
“C’est normal, c’est la période.”
“Ça va passer.”

Et pourtant, ce « ça », parfois, ça dure.
Longtemps.

Et si le bien-être n’était pas un luxe ?

C’est avoir de l’énergie en se réveillant.
C’est ressentir un minimum de plaisir dans sa journée.
C’est pouvoir penser à autre chose qu’au travail une fois la porte fermée.

Ce n’est pas un état permanent. Mais c’est un repère.
Et quand on ne s’en souvient plus, c’est peut-être qu’il est temps de s’écouter.

Se poser la question, c’est déjà agir

• Depuis quand ne vous êtes-vous pas senti détendu un dimanche soir ?
• Depuis quand n’avez-vous pas eu une vraie pause sans culpabilité ?
• Depuis quand avez-vous l’impression de ne plus respirer vraiment ?

Ces questions peuvent permettre de prendre conscience. Et parfois, c’est le début d’un tournant.

Reconnecter à ce qui fait du bien

Cela commence par une question simple : Et aujourd’hui, comment je vais, vraiment ?

Puis par de petites attentions. Des moments où l’on se permet de respirer, de ralentir, de se recentrer. Revenir à soi, à ce qui nous nourrit, nous apaise, nous remet en mouvement autrement.

• Est-ce que j’ai des moments de repos qui sont vraiment réparateurs ?
• Quelles activités me donnent de l’énergie (plutôt que m’en prennent) ?
• Y a-t-il des signes physiques que je minimise ou que j’ignore ?
• Ai-je la sensation de vivre mes journées… ou de les traverser en pilote automatique ?

Et si je me reconnais dans tout ça ?

Alors peut-être que c’est le moment de ne plus porter cela seul(e).

Parler, consulter, mettre des mots… peut être un premier pas libérateur.
Il ne s’agit pas nécessairement de tout changer mais d’ouvrir un espace pour réajuster, petit à petit.

Se faire accompagner, être écouté sans jugement, c’est aussi prendre soin de soi.

Le mal-être au travail peut-être un signal. Celui d’un environnement propice au burn-out, d’un rythme effréné, d’une charge de travail très importante ou d’un stress devenu chronique.

Aussi se poser cette question — “quand me suis-je senti(e) bien pour la dernière fois ?” — est une porte vers le présent.
Un rappel que ce bien-être est toujours là, quelque part. Peut-être discret. Peut-être enseveli. Mais toujours accessible. 

L’occasion de poser une première pierre vers un chemin plus respirable.

Et vous, aujourd’hui, comment allez-vous, vraiment ?

Un petit signal pour vous inviter à faire le point, pour commencer à observer, avec bienveillance, comment vous allez vraiment.

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